Technologie numérique de stockage et de transmission d’informations sans autorité centrale.
Techniquement, c’est une base de données distribuée, dont les informations envoyées par les utilisateurs et les liens internes à la base sont vérifiés, puis groupés à intervalles de temps réguliers en « blocs », lesquels forment ainsi une chaîne de plus en plus longue. L’ensemble est sécurisé par cryptographie. Par extension, une chaîne de blocs est une base de données distribuée qui gère une liste d’enregistrements théoriquement protégés contre la falsification ou la modification par les nœuds de stockage ; c’est donc un registre distribué et sécurisé de toutes les transactions effectuées depuis le démarrage du système réparti.
Il existe une analogie avec le réseau Internet, car dans les deux cas les technologies emploient des protocoles informatiques liés à une infrastructure décentralisée. Internet permet de transférer des paquets de données d’un serveur « sûr » à des clients distants (à charge, pour les destinataires, de vérifier l’intégrité des données transmises), alors qu’une chaîne de blocs permet à la « confiance » de s’établir entre des agents distincts du système. Avec la technologie blockchain, le « tiers de confiance » devient le système lui-même : chaque élément réparti de la chaîne de blocs contient les éléments nécessaires pour garantir l’intégrité des données échangées (par un algorithme cryptographique).

Concepts
Une chaîne de blocs est une technologie informatique enregistrant des transactions — de manière partagée, distribuée ou répartie —, représentant comme un grand livre distribué (bien que des grands livres distribués puissent reposer sur d’autres technologies).
La chaîne de blocs ouverte se différencie de la technologie traditionnelle des bases de données : au lieu d’une unique base gérée par un unique propriétaire qui partage les données, dans le réseau chaîne de blocs les participants au réseau ont leur propre copie de la base : l’information est disséminée à divers participants
Consensus
Un algorithme de consensus sécurisé peut assurer un accord unanime sur le contenu correct des données, assurer la conformité des copies des données convenues et assurer l’absence ultérieure de tricherie par altération des données. Cela permet à nombre de personnes ou d’entités — collaborateurs ou concurrents — de convenir d’un consensus sur des informations et d’enregistrer de manière immuable ce consensus de la vérité. Pour cette raison, la chaîne de blocs a été décrite comme une « infrastructure de confiance ».
Pour qu’une chaîne de blocs fonctionne, il faut donc :
1 – Ajouter des transactions (vente, achat, échanges entre 2 membres ou entités).
2- Trouver et réunir ces transactions dans un bloc puis l’ajouter à la chaîne de blocs.
3- Et enfin, validation dans la chaîne de blocs par les nœuds de stockage .
1) Ajout de transactions
Le portefeuille (Wallet) contient une ou plusieurs adresses publiques sécurisées par une clé privée.
Une transaction se réalise entre deux adresses publiques imputée d’un dédommagement pour la validation de la transaction et l’ajout de bloc à la chaîne de blocs. Ces clés sont votre propriété et permettent de réaliser et d’identifier vos transactions. La clé publique (anonyme) permet d’identifier les transactions auxquelles vous avez participées, la clé privée vous permet de valider vos transactions et de prouver qu’elles sont votre propriété (Elle doit être cachée de la vue de tous par vos soins, la sécurité de vos transactions en dépend).
2) Construction de bloc et ajout à la chaîne de blocs
Le minage (tout le monde peut miner s’il possède une clé publique). Il s’agit de réunir des transactions non inclues dans la chaînes de blocs et de les inclure dans un nouveau bloc, puis de le soumettre à la chaînes de blocs. La rémunération est implicite car votre clé publique est incluse dans chaque transaction et bloc que vous aurez miné (crypté). Donc, les dédommagements de validation, si le bloc devient valide dans la chaînes de blocs, sera la propriété de votre clé publique. Ce dédommagement est fixé dans le consensus.
3) Validation du bloc – Ajout à la chaîne de blocs
L’horodatage et la cohérence.
Le premier qui fournit un bloc valide qui ne contient pas de transaction valide déjà enregistrée, dont le consensus est cohérent a gagné et se voit dédommagé du minage réalisé. (Ces transactions sont de ce fait inscrites dans la chaîne de blocs à tout jamais et ne pourront ni être modifiées ou supprimées)
Donc vous pouvez utiliser avec un portefeuille et un nœud simple, participer avec un nœud complet et obtenir des gains avec le minage sur toutes les chaînes de blocs.
Je vous conseille fortement l’autonomie totale pour des raisons de sécurité et d’anonymat si cela vous est possible. Le but de chaque opérateur ou intermédiaire est de prendre des gains sur votre dos ou de vous contrôler. Ils sont quasiment toujours non essentiels, seule la communauté attachée à une chaîne de blocs est essentielle à son fonctionnement . Plus cette communauté est grande et participative, plus la chaîne de blocs est sure et fonctionnelle. Il est donc essentiel que ces chaînes de blocs soient P2P (Non centralisées) et Open Source pour garantir qu’elles n’appartiennent à personne. De plus certaines d’entre elle fonctionnent sous des valeurs d’anonymat et de respect de la vie privée (Tor ou autre pour une connexion anonymisée).
Dans un prochain article, je m’attarderai sur le minage et ce que vous pouvez y gagner ou pas … (Je vous parlerai de mon retour d’expérience sur un an.)